La Terre n'a pas besoin de nous.

🌍 En ce jour, j’aimerai vous partager ma réflexion sur La Terre, Gaia, notre merveilleuse planète. Il ne s’agit pas, par mon texte, de dire qui a tort ou qui a raison. Le but est de vous inviter à méditer sur ce sujet. Prenez ce qui vous parle, laissez ce qui ne vous parle pas. Si le coeur vous en dit, je vous souhaite une bonne lecture.

L'arbre s'élève majestueusement, ses racines profondément ancrées dans la Terre. Cette Terre qui le porte et le soutient, tout comme elle nous accompagne.

Des extinctions de masse ont eu lieu dans la faune et la flore, puis d’autres espèces sont arrivées avec des transitions plus ou moins rapides. Et avec tout cela, Elle se tient toujours là.

🌿 Je vois passer beaucoup de messages et de prières, depuis quelques années maintenant, pour faire tomber la pluie, pour guider les animaux, pour faire pousser les plantes, pour calmer les ouragans, et ces messages sont souvent précédés ou suivis d’une mention « pour la Terre » ou « pour aider Gaia ».

Cela m’interroge.

🌿 Le principe semble beau à première vue, après tout c’est « pour aider la Terre » donc cela ne peut qu’être une bonne idée, pas vrai ?

Eh bien…. en y réfléchissant je trouve qu’il y a quelque chose d’un peu déséquilibré dans cette idée. Comme si cela nous plaçait en divinité, en « sauveur ».

Sauveur de quoi ? De la Terre ?

Mais pour quelle raison exactement ? Je ne pense pas que Gaia ait besoin de notre aide.

En étudiant l’histoire de notre planète, ce que je vois, c’est qu’Elle n’a pas besoin de nous. Et par « nous », je parle de notre espèce humaine actuelle.

Elle n’en a jamais eu besoin et n’en aura jamais besoin.

🌿 Elle vit ses cycles de réchauffement climatique, de refroidissement climatique, depuis des millénaires déjà avant nous, et il y en aura probablement d’autres bien après nous, puisque cela fait partie de son fonctionnement, comme notre métabolisme humain.

Au cours de son existence, elle a reçu des impacts de météorites qui ont profondément modifié sa surface, bouleversé son écosystème.

Ses continents ont bougé, se sont fracturés ou percutés, certains ont coulé, des bouts de terre sont apparus, des déserts ont remplacé des plaines par moment, puis des terres ont remplacé des zones aquatiques...

Des extinctions de masse ont eu lieu dans la faune et la flore, puis d’autres espèces sont arrivées avec des transitions plus ou moins rapides.

Et avec tout cela, Elle se tient toujours là.

🌿 Ce qui me fait dire qu’en fait, c’est nous qui avons besoin d’Elle, et non l’inverse.

Nous avons besoin d’Elle pour vivre.

Pour survivre.

Pour exister dans la matière.

Ce que je vous invite à comprendre, c’est que notre envie de vouloir contrôler la météo et demander de la pluie pour aider à éteindre des incendies (pour ne citer que cet exemple qui a touché ma région) en disant que « c’est pour la Terre » est, dans un sens, hypocrite.

Il ne s’agit pas de faire cela « pour la Terre », car la Terre n’a pas besoin de nous.

Gaia ne nous appartient pas non plus.

Si nous avons décidé de faire pousser des fruits, légumes ou plantes exotiques (ou des forêts) là où il n’y en avait pas avant, et que soudain des conditions météo viennent tout détruire… cela nous pose problème à nous, mais pas à Gaia.

Lorsque nous avons fait dévier des courants pour faire des constructions, et qu’après plusieurs mois de pluie des inondations surviennent, ce n’est pas Gaia qui a besoin d’aide avec « moins de pluie ». C’est nous.

Si nous mettons le feu (accidentellement ou non) et que des milliers d’hectares brûlent, la Terre s’en remettra, mais nous peut-être pas.

Et lorsque nous pleurons nos morts des suites d’une catastrophe géologique ou météorologique, Gaia n’est pas vraiment en souffrance. C’est nous qui le sommes.

Gaia sera simplement dans un processus de changement, de transition, comme Elle l’est toujours plus ou moins, comme nos cellules meurent et naissent.

🌿 Vous est-il déjà arrivé de penser « Oh, j’aimerai bien qu’il pleuve sur Mars, cela ferait du bien au sol » ? Non, parce que dans l’inconscient collectif, et dans notre conscience, Mars est une planète « lointaine » et nous ne vivons pas dessus, donc nous ne cherchons pas (encore) à contrôler son fonctionnement et nous la respectons pour ce qu’Elle est.

Pourquoi ne pas en faire autant pour Terra-Mater ?

Notre développement (technologique, territorial, sociétal…) a fini par nous engluer dans l’illusion de pouvoir tout contrôler. S’installer où on veut, quand on veut, comme on veut et faire ce que l’on souhaite, sans aucune conséquence.

🌷 Alors, il est bon de se rappeler certains principes essentiels.

La Terre ne nous appartient pas.

Nous ne pouvons pas la contrôler.

Il ne s’agit pas d’une personne que l’on peut contenir ou essayer de manipuler.

Elle est le lieu d’incarnation des forces de la Nature, les forces Élémentaires, la Vie et la Mort.

Les tremblement de terre, les tsunamis, les volcans, les tempêtes… tout cela est normal pour Gaia.

Elle est cette puissance infinie.

Elle est le berceau de la destruction et de la création.

Elle respire avec les marées, se meut avec les plaques tectoniques, parle avec le vent, s’équilibre avec les minéraux, végétaux et animaux.

🌷 La faune, dont nous faisons partie, vit normalement en harmonie avec Gaia.

Malheureusement, au cours de notre évolution nous avons brisé ce lien.

Nous avons perdu la connexion à la Terre.

Nous ne l’écoutons plus et avons largement dépassé la limite dans le juste échange entre récupérer et offrir.

Nous avons l’impression que c’est Elle qui doit se plier à notre volonté, nos envies, nos caprices.

🥀 Nous polluons.

Nous construisons dans des lieux que nous avons décidé modifier.

Nous laissons traîner du plastique avec lequel des animaux vont s’étouffer.

Nous bâtissons des murs de béton, écrasant la végétation.

Nous supprimons et éradiquons des plantes et des arbres pour « gagner du terrain ».

Nous lâchons des particules mortelles pour les organismes dans les eaux et les sols.

Nous jouons aux dieux avec des tentatives de contrôler les énergies électriques, nucléaires, aquatiques, etc.

Nous avançons droit vers notre perte.

Oui, nous avons gagné en confort de vie, mais à quel prix ?

Cette destruction que nous semons, et toutes les morts collatérales (animales, végétales, minérales...et humaines), vont nous nuire à nous et aux futures générations, bien plus qu’à cette Planète.

🌻 Terre Mère s’en remettra. Elle poursuivra ses cycles. Peut-être qu’une destruction massive viendra faire un grand ménage avant que « la vie » ne réapparaisse, comme cela a déjà été le cas, avec ou sans nous.

Nous ne sommes que de passage ici.

Et lorsque nous ne serons plus là, Terra-Mater continuera son chemin jusqu’à sa fin (car tout a une fin).

🌻 Alors, si un problème météorologique ou géologique survient et vous inquiète… bien sûr vous pouvez prier, faire des rituels, invoquer les Dieux pour leur aide, mais ne dites pas que vous le faites « pour la Terre ».

Comprenez que vous le faites pour vous. Vous le faites pour vos proches et vos familles. Pour votre prochain. Pour les civilisations, les peuples et cultures. Pour les animaux. Pour les forêts et autres lieux verdoyants que vous aimez tant.

Parce que malgré tout, nous avons bon coeur. Nous éprouvons de la compassion et de l’amour. Nous savons faire preuve de compréhension, et la souffrance et la mort nous touchent.

Parce que nous sommes humains.

Parce que nous aimons.

Parce que nous avons peur.

Parce que nous éprouvons de la tristesse.

🌻 Prions. Chantons. Dansons. Pour nous, pour la vie que nous incarnons, au rythme de la Terre-Mère et en son sein.

Rendons nous compte que sans cette Terre, nous ne sommes rien.

Gaia est TOUT.

Cessons de lui demander de modifier ses cycles pour nous faire plaisir ou pour nous rassurer. Respectons-la pour ce qu’Elle est. Elle ne nous doit rien.

Faisons de notre mieux pour vivre en harmonie avec elle, dans la mesure du possible, chacun selon ses capacités.

Acceptons notre humanité. Notre humilité.

Merci.

©Cécile Rusch énergéticienne (photo et texte réalisés par mes soins)

CC BY-NC-ND

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